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BLANC Sylvain Eugène

 

Né à la Cadière le 1er août 1893, il est le fils de Pierre Eugène Blanc, né à la Cadière, âgé de 30 ans, cultivateur, et de Marie Augustine Hermitte, née à la Cadière, âgée de 21 ans, cultivatrice. De la classe 1913, il est appelé sous les drapeaux sous le numéro au matricule 1066. Son corps d’affec-tation est le 173ème régiment d’Infanterie, composé essentiellement de Corses (d’où son appellation de "régiment des Corses"). Dès la mobilisation générale, il rejoint son corps à Marseille, qu’il va quitter en train le 14 août, direction la Meurthe-et-Moselle. Il va connaître rapidement l’épreuve du feu lors de la grande bataille de Dieuze – Morhange : La bataille de Morhange (Schlacht bei Mörchingen), est l'une des premières grandes batailles de la Première guerre mondiale lors de sa première phase (la bataille dite des frontières). Le 26 août,  après un rude combat qui dure de 12 à 17 heures, le 173ème enlève à la baïonnette le village de Mont-sur-Meurthe fortement tenu et organisé par les Allemands, rejette ceux-ci et s'empare d'un pont de bateaux, de mitrailleuses et de la caisse d'un régiment de pontonniers. Mais l’ennemi a assuré un bombardement et des tirs de mitrailleuse d’une puissance inouïe. Sylvain Blanc sera tué lors de ce combat et son corps ne sera jamais retrouvé. La tombe de ses parents au cimetière de la Cadière porte la mention gravée dans le marbre : « À la mémoire de leurs fils Eugène, mort pour la France ».

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Ci-dessus, groupe de soldats du 173ème Régiment d’Infanterie prenant la pose.

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