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CORDEIL Jean Théodore

 

Né à la Cadière le 11 janvier 1880, il est le fils de feu Marcellin Mathurin Cordeil, né au Castellet, âgé de 28 ans, cultivateur, et de Théodore Élisabeth Fortunée Bertrand, née au Castellet, âgée de 25 ans, cultivatrice.

De la classe 1900 (numéro au matricule 1732), il est dispensé de service militaire, étant le fils aîné d’une veuve (son père Marcellin Mathurin est décédé à la Cadière, où il exerçait au moment de sa mort le 26 novembre 1911, la profession de cantonnier). Néanmoins, il est incorporé le 14 novembre 1901 au 111ème Régiment d’Infanterie de Toulon où il obtiendra un certificat de bonne conduite. Il va ensuite effectuer deux périodes d’exercices dans ce même corps, l’un du 19 août au 15 septembre 1902, l’autre du 24 juin au 10 juillet 1910. Il est rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 et rejojnt le 312ème Régiment d’Infanterie le 11 août 1914. Le 16 juin 1916, grièvement blessé sur les pentes sud du Mort-Homme, commune de Chattancourt  (Meuse), lors de la bataille de Verdun, il meurt des suites de ses blessures (le 6 mars 1916, les Allemands lancèrent leur offensive sur la rive gauche de la Meuse. De mars à juillet 1916, le secteur de Chattancourt fut soumis à de violents combats. La commune se retrouva en première ligne. Elle marqua l'avance extrême allemande sur la rive gauche). Son acte de décès, signé du 10 août 1916, a été transcrit à la Cadière 23 août 1916, avec la mention "Mort pour la France".

Chattancourt Mort Homme.png

Chattancourt, village martyr, totalement détruit. Au loin, le Mort-Homme.

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