GAYRARD Émile Marius
Né le 1er octobre 1885 au Castellet, il est le fils d’ Eugène Joseph Reminiscere Gayrard, né lui aussi au Castellet, âgé de 31 ans, cultivateur, et de Marie Félicie Luquet, née à Nans (maintenant Nans-les-Pins), âgée de 25 ans, domiciliés au Castellet. De la classe 1905, il est ajourné par le Conseil de révision pour "faiblesse" et intégré au service auxiliaire jusqu’en 1907, avec comme numéro matricule au recrutement de Toulon 714. Il a dû se remettre de sa "faiblesse" car le 10 octobre 1907, il est incorporé au 163ème Régiment d’Infanterie qui tient garnison en Corse. Il est classé dans le service armé par la commission de réforme d’Ajaccio le 13 octobre 1908 et maintenu à son corps. Il est renvoyé dans ses foyers le 24 septembre 1909 avec certificat de bonne conduite et passe dans la réserve le 1er octobre 1909. Il accomplit une période d’exercice au 111ème Régiment d’Infanterie, du 24 août au 15 septembre 1911. Il est rappelé à l’activité selon l’ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 alors qu’il demeure à la Cadière chez François Pierron, restaurateur 10 rue de la Place (actuelle avenue Gabriel-Péri), et dès le 10 août 1914 son régiment, le 112ème d’Infanterie, part de Nice et se dirige vers la zone de Verdun. La petite ville de Flabas est occupée par les Allemands, qui vont déporter de nombreux habitants vers la Bavière. Proche du Bois des Caures, haut lieu de la bataille de Verdun en 1916, la commune sera complètement détruite et c’est au cours des affrontements entre les troupes française et allemandes qu’Émile Marius sera grièvement blessé le 11 août, puis porté disparu le 1er septembre à Hattonville (maintenant Vigneulles-les-Hattonchâtel). Il sera inscrit au tableau spécial de la médaille militaire à titre posthume et son acte de décès sera transcrit à la Cadière le 28 septembre 1920.
Le village de Flabas totalement détruit à la fin de la guerre