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NIOLLON Louis Marius

 

Né à la Bandol le 18 février 1885, il est le fils de Léon Pascal NIOLLON, né à la Cadière, âgé de 30 ans, cultivateur, et de Marie Eugénie Audiffren, au Castellet, âgée de 25 ans, cultivatrice. Ils demeurent ensemble à Bandol. De la classe 1905, il est déclaré bon pour le service armé et est incorporé le 7 octobre 1906 comme hussard de 2ème classe au 9ème Régiment de Hussards de Chambery. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1908 avec certificat de bonne conduite et passe dans la réserve de l’armée active le 1er octobre de la même année, au régiment de cavalerie légère de Marseille. Il est rappelé à l’activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 et rejoint son corps le 3 août. Le 15 octobre 1915, il est détaché à la mission militaire française, attachée à l’armée britannique, au détachement du 19ème Escadron du Train. Il est rayé des contrôles le 11 novembre 1915. Le 24 janvier 1916 il est incorporé au 3ème groupe d’aviation, 3ème groupe de bombardement, escadrille 2B 107, comme ordonnance du lieutenant Masse. Le 1er juin 1916, il décède à Esquennoy des suites d’un accident de service et sera déclaré "mort pour la France" (Entre trois et cinq escadrilles - soit l'équivalent d'une cinquantaine d'avions - se posent et décollent de la base aérienne d’Esquennoy. Parmi les hommes, des pilotes illustres comme Charles Nungesser, Georges Guynemer, René Fonck ou encore Roland Garros. C'est à Esquennoy que ce dernier mettra d'ailleurs au point son fameux tir à travers hélice qui révolutionnera les combats aériens). L’acte de décès de Niollon sera transféré à la Cadière le 28 juillet 1916.

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Groupe de sous-officiers de l’escadrille 2B107 en 1915

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