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SUZAN Marius Jacques Grégoire

 

Né à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 9 mai 1888, il est le fils de Jean-Baptiste Victor Suzan, né à Aubagne âgé de 24 ans, cultivateur, et de Marie Jacqueline Troglia, née à Aubagne, âgée de 22 ans, cultivatrice, demeurant ensemble à Aubagne, quartier Saint-Jean de Garguier. De la classe 1909, il est déclaré bon pour le service armé, avec le numéro matricule 307 au recrutement de Toulon. Le 6 octobre 1909, il est incor-poré à Nice au 19ème Régiment d’Artillerie de campagne de Nîmes (batteries montées) comme canonnier de 2ème classe. Il est classé dans le service auxiliaire par décision du général commandant la subdivision de Nice du 19 novembre 1909, pour surdité partielle consécutive à une fièvre typhoïde. Il est envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911, avec certificat de bonne conduite. En mars 1912, on le retrouve au Plan du Castellet. Il est rappelé en activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914, classé dans le service armé et affecté au 112ème Régiment d’Infanterie sur proposition de la commission spéciale de réforme de Toulon du 10 octobre 1914. Il est classé dans le service auxiliaire pour otite moyenne chronique, puis passe au 2ème Groupe d’Aviation, Division Spad le 29 janvier 1917, avec la fonction de mécanicien. Il va décéder à l’hôpital temporaire 36 de Chartres, quartier d’Aboville, des suites d’une maladie contractée en service, une "grippe infectieuse", avec mention "mort pour la France".

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La caserne du 26ème régiment d’artillerie faisant office d’hôpital temporaire 36

(quartier d’Aboville - Chartres), ou va décéder Marius Suzan

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