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TROGLIA Jean-Baptiste Jacques Thomas

 

Né à Gémenos (Bouches-du-Rhône) le 22 décembre 1888, il est le fils de Jacques Luc Troglia, né à Gémenos, âgé de 36 ans, entrepreneur de mines, et de Marie Antoinette Ventre, née à Abagne, âgée de 26 ans, sans profession, demeurant ensemble à Aubagne, quartier Saint-Jean de Garguier. De la classe 1909, il est déclaré bon pour le service armé, avec le numéro matricule 331 au recrutement de Toulon (fils d’étranger, il a fait la déclaration prescrite par l’article 8 du Code civil). Le 7 janvier 1905, il est condamné par le tribunal civil de Toulon à 16 Fr. d’amende et 25 Fr. de dommages et intérêts pour coups et blessures, mais il est sursis à l’exécution de la peine et est incorporé à la 15ème section de commis ouvriers militaires d’administration de Marseille, comme soldat de 2ème classe. Le 26 septembre 1910, il est soldat de 1ère classe et envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1911 avec certificat de bonne conduite. Il exerce alors la profession de boulanger à Ceyreste. Après s’être installé à la Cadière avec ses parents en avril 1914, toujours comme boulanger, il est rappelé en activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 et rejoint son corps le 3 août. Le 14 mai 1916 il passe au 23ème Bataillon de chasseurs et est affecté à la boulangerie de campagne 4/15 le 15 mai. Le 14 septembre 1916, il est grièvement blessé (plaie au crâne) lors de la bataille de Maricourt (Somme) et décèdera à l’hôpital temporaire n° 5 à Amiens (avec la mention "mort pour la France"). Son père recevra un secours immédiat de 150 Fr. versés le 10 juillet 1918.

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Le pensionnat du Sacré-Cœur à Amiens, transformé en hôpital temporaire n° 5

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