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VENTRE Jean Marius 

 

Né à la Cadière le 16 avril 1874, il est le fils de Jean-François Antoine Ventre, né à la Cadière, âgé de 55 ans, cultivateur, et de Hermane Geneviève Audiffren, née à la Cadière, âgée de 30 ans, cultivatrice, demeurant ensemble à la Cadière. De la classe 1894, il est déclaré bon pour le service armé, avec le numéro matricule 1983 au recrutement de Toulon. Sa jeunesse est tumultueuse : il est condamné à de nombreuses reprises à des peines de prison et des amendes (nous n’entrerons pas dans les détails) par les tribunaux civils de Toulon puis de Marseille (où il réside depuis 1902) pour différents délits : vol, filouterie, outrages à agents, abus de confiance rébellion, ivresse sur la voie publique… Il va se racheter par sa bonne conduite aux armées : il est incorporé comme soldat de 2ème classe au 4ème Bataillon d’Infanterie légère d’Afrique de Gabès (Tunisie) à compter du 25 novembre 1895 et maintenu au corps pendant sept mois. Puis il est renvoyé dans ses foyers pour raisons disciplinaires. Il effectue ensuite plusieurs périodes d’exercices : au 55ème régiment d’Infanterie du 24 juin au 21 juillet 1901, puis au 112ème Régiment d’Infanterie de Toulon du 27 juin au 24 juillet 1904 et enfin au 113ème Régiment d’Infanterie du 13 au 21 novembre 1911. Il habite alors à Aubagne. Il est rappelé en activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 et réintègre le 112ème Régiment d’Infanterie le 13 août 1914. Il sera tué à l’ennemi le 6 septembre 1916 dans le réduit du bois d’Avocourt, près de Verdun (Meuse). Son acte de décès, avec la mention "mort pour la France", sera transcrit à la Cadière le 8 juin 1917.

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Tombes de soldats dans le bois d’Avocourt

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