AUDIFFREN Victor Rosé

 

Né le 20 février 1887 à la Cadière, il est le fils de Jean Joseph Audiffren, cultivateur à la Cadière, âgé de 39 ans, et de Camille Appolonie Ventre, née au Castellet, âgée de 33 ans, journalière, tous deux domiciliés 7 faubourg Saint-Côme. Lors de sa première incorporation, Victor est indiqué comme cultivateur et demeure avec ses parents quartier de Marenq. Le 8 octobre 1908, il entre au 19ème régiment d’Artillerie alpine, puis au 2ème régiment d’Artillerie de montagne à Nice, le 1er mars 1910 ; il est envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1910 avec un certificat de bonne conduite. Le 23 août 1912, il est réformé n° 2 par la Commission spéciale de réforme pour bronchite chronique et emphysème pulmonaire. Néanmoins il est déclaré bon pour le service auxiliaire par la séance du Conseil de révision du Beausset le  13 décembre 1914, son emphysème étant considéré comme léger ! Il est alors incorporé au 15ème escadron du Train des équipages le 27 février 1915, et classé dans le service armé par décision de la Commission de réforme d’Avignon le 29 avril 1915.Puis, c’est le 173ème régiment d’Infanterie le 5 juin 1915, le 13ème escadron du Train le 9 septembre 1915, le 219ème régiment d’Infanterie le 1er avril 1917. Le 24 octobre de la même année il est déclaré inapte définitivement par la commission de réforme, sa bronchite emphysémateuse s’étant manifestement aggravée ; il est alors muté au 113ème régiment d’Infanterie territoriale, constitué en 1914 à Toulon et dissous à la fin de la Grande Guerre le 12 janvier 1918 ; cette mutation n’a été que symbolique, car le régiment avait été affecté au Maroc dès sa création, et Victor restera sur le territoire national où il décèdera le 21 octobre 1918 à l’hôpital complémentaire n° 6 du lycée de Toulon (maintenant le collège  Peiresc, boulevard de Strasbourg), avec la mention "mort pour la France" (avis du maire de Toulon du 26 mars 1919).